Affichage à Bruxelles. Corporate Europe Observatory/Flickr, CC BY-NC-SA
Rémy Slama, Université Grenoble Alpes
Dans un premier article, nous avons vu comment les conflits d’intérêts pouvaient perturber les deux premières étapes de la gestion des risques sanitaires et environnementaux, à savoir l’alerte et la recherche. Concentrons-nous sur la troisième étape, celle de l’expertise. Elle peut être faussée en jouant sur la composition du groupe d’experts consulté : prenons un exemple vieux de deux siècles, celui de la protection des ouvriers du plomb, pour l’illustrer.
À la fin du XVIIIe siècle, malgré les publications de (…)